Vous trouverez sur cette page quelques exemples de gravures sur différents thèmes.

  • L'écriture n'étant que peu répandue au moyen âge (seuls certains moines avaient l'usage de l'écrit), le seigneur ne sachant pas écrire, il apposait son sceau en bas de la page, et l'apposition d'un cachet de cire en bas d'un document était le signe direct de l'approbation du détenteur du droit.
  • Pour ce faire, le chevalier utilisait un sceau manuel (sorte de tampon) ou une chevalière héraldique, qui ne le quittait pas. A cet effet, la chevalière était gravée en creux et à l'envers, pour que le sceau de cire effectué soit en relief et à l'endroit (la chevalière est donc un outil qui reproduit une signature en relief, après impression dans la cire), elle est donc à cacheter, telle la chevalière or jaune avec intaille sur jaspe sanguin ci dessous.
    (voir la partie gravure à cacheter dans le menu).

Ecu heaume tenants et listel.

Ecu heaume tenants et listel.

  • Moins fragile que la pierre, la gravure sur métal, est celle qui résiste le mieux au temps, ci dessous gravure à cacheter sur chevalière forgée en or jaune.

Ecu , heaume avec cimier et lambrequins

Ecu , heaume avec cimier et lambrequins

  • Signes visuels d'appartenance d'une famille à l'histoire d'un pays (petite histoire ou grands évènements suivant les cas), il n'était pas rare qu'une famille fasse sculpter ses armes en relief au fronton de sa demeure (les armes pouvaient donc être lues par l'intermédiaire du code héraldique par tout le monde, elles sont à l'endroit et en relief) elles sont donc à lire.(voir la partie gravure à lire dans le menu).

Résumé de la vie d'un pharmacien

Résumé de la vie d'un pharmacien

  • Toutes les chevalières sont massives, les plateaux d'épaisseur de 1,8 à 2,2 mm suivant les modèles. Les poids indiqués correspondent à des chevalières non gravées, la gravure réduit le poids final des chevalières de 0,2 à 0,8 gr suivant la complexité des gravures.